des services à la performance pour toutes et tous
Préparation mentale et physique, offre de testing … Sport Bretagne accélère en matière d’accompagnement à la performance
Dans la région, nos locaux multidisciplinaires situés à Dinard font figure d’exception. La situation et la qualité des infrastructures est en phase avec l’engagement des équipes qui encadrent, accompagnent, conseillent ou entraînent les athlètes d’aujourd’hui et de demain.
Avec l’accueil de trois structures d’entrainement espoirs (golf, badminton mixte et volley masculin) à l’année, notre organisme propose 35 places pour les jeunes qui sont en internat sur la Côte d’Emeraude. En plus d’être tourné vers le territoire, notre site fait la différence avec une individualisation poussée de l’athlète : le détail fait souvent la différence pour le haut niveau. Sport Bretagne poursuit également son développement avec l’accueil d’équipes en stage, à l’image des joueuses de handball du centre régional d’entraînement (CRE) de Brest qui sont récemment venues à Dinard se préparer, ou encore de plusieurs clubs de Triathlon issus des 4 coins de Bretagne. Pour compléter le tout, une offre de testing a été développée pour permettre aux sportifs de haut niveau de maximiser leur potentiel athlétique.
Une mission « Performance sportive »
qui joue sur de nombreux tableaux
« Au sein de la mission Performance Sportive, nous sommes trois services », note Emilie Joly, la Responsable de la Cellule Ressources et Expertise. « Il y a la Maison Régionale de la Performance, avec les collègues qui suivent spécifiquement, en lien avec les fédérations, les athlètes de haut niveau breton qui pour certains se préparent pour les Jeux Olympiques et Paralympiques et autres échéances internationales. Il y a aussi le service Ressources et Expertise. Et l’accompagnement scientifique de la performance. Les trois services constituent notre mission. Dans la partie Ressources et Expertise, il y a l’accompagnement du double projet des sportifs en structure d’entraînement, ce sont les Pôles espoirs des fédérations. L’autre partie est le développement des services à la performance : l’accompagnement de l’entraînement avec Erwan Gallier, qui est diplômé en sciences du sport. Son poste est ouvert depuis trois ans. Il n’existait pas avant. Nous souhaitions disposer en interne d’une ressource en préparation mentale et physique. »
L’offre de testing accessible pour tous
L’Accompagnateur de la Performance de Sport Bretagne a aussi développé ces derniers mois une offre de testing, un service à la performance lancé en ce début d’année 2024 : « Le but avec cette offre de testing c’est de proposer un suivi à différents moments de la saison en conseillant les sportifs et leurs entraineurs sur des axes de travail pour une réelle évolution de la performance. Nous souhaitons être un support pour les entraîneurs et pour les ligues. Nous réalisons déjà du testing sur les Pôles et le but est de le proposer également aux clubs que nous recevons pour un stage, aux clubs environnants et aux ligues. Notre rôle est support, qu’il soit technique ou scientifique sur la performance. Nous pouvons aider des entraîneurs ainsi que des préparateurs physiques à analyser et détecter les sportifs, les soutenir en matière d’entraînement pour individualiser leur approche en fonction des profils des athlètes. »
En général, tester la structure, c’est l’adopter. Dimitri Penvern, le Responsable du Pôle Espoir de badminton basé sur Sport Bretagne à Dinard et Responsable de la Performance pour le badminton breton ne dira pas le contraire : « Sport Bretagne nous apporte le suivi pédagogique, l’internat et le suivi médical. A côté, avec tous les intervenants comme Erwan, qui intervient sur la préparation mentale et physique, tout est regroupé, ce qui nous est facilitant sur l’accueil du Pôle. De plus en plus sur la performance, nous développons les différents piliers (technique, tactique, physique et mental). Dans ces deux derniers, la spécificité de l’entraîneur est moins développée. Donc Sport Bretagne nous permet de faire le lien plusieurs fois par semaine et tout au long de la saison. »
Des athlètes accompagnés individuellement
Parmi les athlètes extérieurs qui côtoient régulièrement les locaux, Charlène Coatantiec, joueuse de basket fauteuil (portrait) entretient une relation de proximité avec Erwan Gallier, ce qui lui permet d’être dans les meilleures dispositions pour envisager une qualification aux Jeux Paralympiques de Paris cet été. « Charlène est là depuis 2 ans », retrace l’accompagnateur de la performance. « J’adore les jeunes des Pôles mais ce n’est pas la même chose. En individuel, on noue des relations avec l’athlète. On a le temps d’individualiser au maximum pour le sportif en question. Et il s’avère qu’avec Charlène on s’entend très bien, c’est un caractère qui me correspond tout à fait. On travaille très bien ensemble. En individuel, j’entretiens une relation privilégiée avec l’athlète donc je peux mettre toutes mes ressources au service de son accompagnement. » D’autres sportifs du territoire sont eux aussi accompagnés individuellement comme la prometteuse marcheuse Chloé Le Roch ou encore le golfeur Maxime Legros.
De son côté, Emilie Joly, la Responsable de la Cellule Ressources et Expertise, a été notamment marquée par un autre athlète. « C’est un exemple complètement différent de celui d’Erwan, qui vient du côté Pôle », commence-t-elle. « C’est Thom Gicquel, un joueur de badminton français qui est passé en Pôle Espoir ici : il y a commencé son parcours de sportif de haut niveau. Il a dû entrer en 4e. Je l’ai encadré à l’internat et j’ai pu continuer à le suivre pendant mes déplacements à l’INSEP. Pour moi, c’est marquant parce que c’était dans les premières années de mon activité. Aujourd’hui, nous sommes en 2024 et je vois la finalité. C’est assez rare d’avoir des jeunes du Pôle Espoir qui arrivent jusqu’en haut. Thom est le premier vrai exemple qui a suivi tout le parcours de formation fédéral et qui, aujourd’hui, est en équipe de France mixte et disputera les Jeux Olympiques cet été à Paris. Il est dans le giron de la MRP. Quand nous le sollicitons pour venir parler aux petits, il se rend disponible : il est déjà venu deux fois. Thom est pris en charge par la fédération et par son club. Il n’a plus besoin de nous quand il est à ce niveau. Les strates fédérales prennent le relai et ont des cellules pour bien s’occuper des athlètes. Le badminton est implanté à l’INSEP. Là-bas, les sportifs ont tout ce qu’il leur faut. En étant labellisé établissement « Grand INSEP », notre objectif à Sport Bretagne c’est de pouvoir accompagner l’éclosion de ces jeunes sportifs du territoire en leur donnant les bases pour qu’ils puissent ensuite s’épanoui à plus haut niveau.»