150 jeunes à saint-malo et dinan pour découvrir les métiers du sport
Deux temps étaient organisés par Sport Bretagne
De nombreux professionnels étaient présents afin d’apporter leur éclairage sur leur métier
Des collégiens et lycéens sensibilisés
Sport Bretagne, dans le cadre de « la semaine des métiers du sport », organisait jeudi (Saint-Malo) et vendredi (Dinan), deux temps dédiés à l’orientation et à l’insertion professionnelle. Près de 150 jeunes venus avec leur collège ou leur lycée, ont ainsi pu participer aux différentes animations.
« Nous sommes déjà présents sur les différents salons qui peuvent avoir lieu sur le territoire et l’idée avec cette action était de pouvoir proposer un concept nouveau en s’inscrivant dans le cadre de cette seconde édition de la « semaine des métiers du sport » mise en place par le Ministère. Nous avions notamment invité les collèges et lycées aux alentours des deux villes ciblées, pour sensibiliser aussi bien les enseignants que les élèves, mais des personnes extérieures ont également ou venir se renseigner. Sur chacun des lieux, nous avions prévu un premier espace pour permettre aux participants de s’initier à des pratiques sportives et un second lieu pour leur donner l’occasion d’échanger avec des professionnels des métiers du sport (éducateur, coach, commercial …). » explique Guillaume Menaut, le chef des coordonnateurs de formation également à l’origine du projet.
« Je suis une passionnée de sport et j’aimerai en faire mon métier » explique Zoé, élève en troisième au collège de Combourg, entre deux activités physiques. « J’ai pu découvrir comment parvenir aux métiers qui peuvent m’intéresser » ajout-elle, pleine d’enthousiasme. Pour Quentin (en troisième à Combourg également), « qui a pu échanger avec différents professionnels et s’initier à de nouveaux sports », l’enjeu était également de « poser des questions aux professionnels pour connaitre leur parcours et la formation par laquelle ils étaient passés ».
Si pour les collégiens, le choix de leur orientation s’affinera dans deux ou trois ans, les lycéens comme Robin (terminale au Lycée Maupertuis de Saint-Malo) vont se décider dans les prochains mois. « Dans mon lycée, je suis en section EPPCS (Éducation Physique, Pratique et Culture Sportive). Cette section nous permet de pratiquer et de connaitre l’histoire du sport. Notre professeur nous a proposé de venir sur ce temps et j’ai trouvé cela très intéressant. Je vais certainement faire une licence STAPS dans les années à venir, donc c’était intéressant pour moi de rencontrer des professionnels et d’en savoir plus sur leur parcours. » explique ce joueur de handball à Saint-Malo.
Cette opération sera certainement renouvelée l’année prochaine, et peut-être étendue à d’autres villes étant donné le succès de cette première édition.
Témoignage de Sylvain Cocheril,
professeur au Lycée de Maupertuis
« Au sein de notre lycée nous avons l’enseignement de la spécialité EPPCS (Éducation Physique, Pratique et Culture Sportive) et nous sommes plusieurs enseignants à intervenir sur cette section. Dans le cadre de leur programme, les jeunes de « première » on un volet sur l’orientation et cela nous semblait pertinent de pouvoir amener nos élèves sur cette journée. Ceux qui ont choisi cette spécialité sont motivés pour travailler dans le secteur du sport. Un des objectifs est de leur montrer qu’après le lycée, il y a la filière STAPS bien entendu mais il y aussi la possibilité de passer un BJEPS, via Sport Bretagne notamment. C’est important de montrer aux jeunes qu’ils peuvent avoir des alternatives à STAPS car certains n’ont pas forcément le profil pour suivre ce type d’études universitaires. C’est tout l’enjeu de ce travail d’orientation : permette aux jeunes de trouver leur voie dans le sport, en ne fermant aucune porte. Cette journée a bien été organisée car il y a de la pratique et de la théorie. Les fiches présentant les différents professionnels permettent de voir si ils sont passés par une voie universitaire, ou une formation BPJEPS. Certains professionnels ont d’ailleurs des profils similaires en terme d’emploi et de missions, sans pour autant avoir suivi le même cursus de formation. C’est important de sensibiliser ces jeunes à ces différentes voies, qui ne requièrent pas les mêmes exigences ni les mêmes contenus.«